Merabet, M., Bukassa, G., Badi, M., Boukhal,
A., Idrissi, A., 2017. Les intoxications aigues à la province d’Al Hoceima
(Maroc), 2014-2015. Antropo, 37, 141-147. www.didac.ehu.es/antropo
Les
intoxications aigues à la province d’Al Hoceima (Maroc), 2014-2015
Acute poisonings in the province of Al Hoceima
(Morocco), 2014-2015
M. Merabet1,
G. Bukassa1, M. Badi2, A. Boukhal2, A. Idrissi1
1Ecole nationale de santé publique, Rabat, Maroc
2Délégation du ministère de la santé, Al Hoceima,
Maroc.
Auteur
correspondant: Docteur Mouad Merabet, Ecole nationale de santé publique, Rabat, Maroc.
meynet234@yahoo.fr
Mots clés: Intoxications
aiguës, Al Hoceima, Maroc.
Keywords: Acute
poisonings, Al Hoceima, Morocco.
Résumé
Selon l’OMS, les intoxications constituent un
véritable problème de santé publique dans le monde. C’est une cause fréquente
d’admission aux urgences et aux unités de soins intensifs. Au Maroc, 15.290 cas
d’intoxication ont été notifiés au centre antipoison en 2015, avec un taux de
létalité de 0,83 %. Dans la province d’Al Hoceima, on déclare annuellement une moyenne de 130 cas
d’intoxication aigue.
Notre étude est descriptive sur des séries de
cas d’intoxication déclarés à la province entre 2014 et 2015. Les taux d’incidence et de létalité ont été calculés
pour les cinq dernières années. L’objectif est de décrire le profil
épidémiologique, les aspects cliniques, et évolutifs des cas d’intoxications à
la province d’Al Hoceima.
L’incidence a augmenté au cours des cinq
dernières années. Elle est passée de
23,81 pour 100.000 habitants en 2011 à
33,74 pour 100.000 habitants en 2015. L’âge médian était de 23 ans. La tranche d’âge modale était 20 à
29. Le Sex-ratio H/F était 1,15. Durant
cette période, causes principales incriminées sont d’origine alimentaire et le
monoxyde de carbone dans une proportion de 71,20 %. Ces intoxications ont eu
lieu accidentellement dans 80,48 % des
cas. 21,32 % des cas ont été plus à caractère collectif qu’isolé. Les manifestations
cliniques étaient très divers allants de simples signes bénins, à des états
graves. 29,73 % des cas ont nécessité une hospitalisation. Le taux de létalité
moyen était de 2,56 %, les produits gazeux étaient la première cause de
décès.
À la fin de ce travail, deux recommandations
majeures ont été émises: la généralisation de la notification des cas
d’intoxication au niveau des établissements de soins de santé primaires;
l’éducation et la mobilisation sociale afin de prévenir la survenue
de ces urgences médicales.
Abstract
According to the World
Health Organization, poisoning is a significant global public health issue
worldwide. Acute poisoning is a frequent cause of emergency and intensive care
unit admissions. In Morocco, 15,290 cases of poisoning were reported to the
Poisons Centre in 2015, with a lethality rate of 0.83 %. Within the province of
Al Hoceima, there was annually an average of 130 reported cases of acute
poisoning.
We performed a
descriptive study on series of reported poisoning cases within the province in
2014 and 2015. However, the provided incidence and lethality rates were
estimated for the last five years. The purpose is to provide a description of
an epidemiologic profile as well as clinical and outcome aspects of the cases
of intoxications within the province of Al Hoceima.
The reported incidence
increased from 23.81 per 100.000 inhabitants in 2011 to 33.74 per 100.000 inhabitants
in 2015. The median age was 23 years, the modal age category was 20 to 29 and
sex-ratio male/female was 1.15. Food borne diseases and carbon monoxide, which represent
almost 71.20 % of reported cases of poisoning, were the main causes. These
accidentally occur in 80.48 % of the cases. 21.32 % of the cases were of
collective nature. Clinical manifestations were diverse, from simple benign symptoms
to serious conditions. 29.73 % of the cases were hospitalized. The average
lethality rate was 2.56 %. The gas oil products were the leading cause of
death. At the end of this work, two
major recommendations need to be put forward: the generalization of the
notification of the poisoning cases at the Primary Health Care facilities
level, and the education and
social mobilization to prevent the occurrence of these medical emergencies
Introduction
Une intoxication est l’ensemble des réactions
de l’organisme suite à son exposition à un produit toxique par différentes
voie.
Les produits toxiques peuvent être de
différentes natures: chimique, biologique, médicamenteuse, etc.
Les intoxications aigues constituent un
véritable problème de santé publique dans le monde (OMS, 2004). En 2004, on
estime la survenue de 346.000 décès à la suite d’une intoxication
accidentelle (WHO, 2014).
C’est une cause fréquente d’admission aux
services d’urgences et de réanimation (Mégarbane et al. 2006), aussi bien dans les pays développés que dans les pays
en voie de développement. Aux Etats Unis, l’Association Américaine des Centres
Anti Poison a collecté 2.890.909 cas d’intoxications en 2014, avec 1408 cas de
décès (Mowry et
al.. 2014).
Au
Maroc, les intoxications constituent un problème de santé préoccupant. En effet
et à travers le système national de Toxico-vigilance mise en place depuis 1980,
15.290 cas d’intoxication ont été notifiés au centre antipoison-Maroc en 2015,
avec un taux de létalité de 0,83 % (Rachid et al., 2015).
Au
niveau de la province d’Al Hoceima, et malgré que le système de surveillance
des intoxications n’est pas exhaustif, la cellule provinciale d’épidémiologie
(CPE) reçoit chaque une année une moyenne de 130 déclarations de nouveaux cas
d’intoxication aigue.
C’est
en partant de ces données que nous avons décidé de mener cette étude ayant
comme objectif de décrire le profil épidémiologique, les aspects cliniques, et
évolutives des cas d’intoxications à la province d’Al Hoceima.
Matériel
et méthodes
Il
s’agit d’une étude descriptive rétrospective d’une série de cas d’intoxication.
L’étude s’est déroulée au niveau de la Province d’Al Hoceima qui est
située sur la côte nord-est
du Maroc et qui compte prés de 400.000 habitants (Haut commissariat au
Plan-Maroc, 2014).
La
population de l’étude est constituée par l’ensemble des cas d’intoxications
pris en charge au niveau de l’hôpital provincial et notifiés à la CPE de la province entre
2014 et 2015. Ont été exclus de l’étude les cas de Piqûres et d’envenimations
scorpioniques. Les indicateurs épidémiologiques (incidence et létalité) ont été
calculés pour les 5 dernières années, en se basant sur les données de
monitoring disponible à la CPE-Al Hoceima.
Un
fichier Excel a été crée sur lequel ont été saisies les données figurantes dans
les fiches de déclaration des cas d’intoxication. La description a concerné les
caractéristiques individuelles, les caractéristiques du toxique et de
l’intoxication, ainsi que les aspects
cliniques et évolutifs des cas d’intoxications enregistrés en 2014 et 2015. La
description a été faite par le calcul de la moyenne et de son écart-type pour
les variables quantitatives et le calcul des proportions pour les valeurs
qualitatives. La production des graphiques a été faite par l’Excel 2007.
Résultats
Morbidité
L’incidence cumulée des intoxications a
augmenté de façon significative entre 2011 et 2013 passant de 23,81 pour 100.000
habitants à 37,74 pour 100.000 habitants. Depuis, cette incidence a enregistré
une tendance progressive vers la baisse pour atteindre 33,74 pour 100.000
habitants en 2015 (Figue 1).
Figure1. Evolution
de l’incidence cumulée des intoxications (pour 100.000 habitants) à la province
d’Al Hoceima entre 2011 et 2015
Figure 1. Evolution of
the cumulative incidence of acute poisoning in Al Hoceima between 2011 and 2015
per 100,000 inhabitants.
Caractéristiques
individuelles
L’âge des patients intoxiqués était variable
entre 1 et 90 ans, avec une moyenne de 26,56 +/-16,35 ans. la tranche d’âge la
plus touchée est la tranche des jeunes adultes de 18 à 40 ans qui a représenté
58,09 % des cas, suivi des adolescents
de 13 à 18 ans (13,24 %) (Figure 2).
Figure2. Distribution
par tranche d’âge des cas d’intoxication
(%) à la province d’Al Hoceima entre 2014 et 2015
Figure 2. Distribution by age
group of poisoning cases (%) in the province of Al Hoceima between 2014 and
2015
La répartition des cas par sexe était
globalement homogène avec sex-ratio H/F de 1,15. Parmi l’ensemble des cas
enregistrés en 2014 et 2015, 180 patients étaient de provenance urbaine soit
presque 66 % des cas alors que le tiers restant était d’origine rurale.
Toxique-Intoxication
Entre 2014 et 2015, les 4 premières causes
d’intoxications étaient les aliments et le monoxyde de carbone qui ont causé 71,20
% des cas, suivi des médicaments et des produits de ménage. Ces 4 types de
toxiques étaient responsables de 88,80 % des cas d’intoxications (Tableau 1).
Toxique |
N |
% |
% cumulé |
Aliments |
89 |
35,60 |
35,60 |
Monoxyde carbone |
89 |
35,60 |
71,20 |
Médicaments |
26 |
10,40 |
81,60 |
Produits de ménage |
18 |
7,20 |
88,80 |
Pesticides |
8 |
3,20 |
92 |
Produits industriels |
8 |
3,20 |
95,20 |
Tabac |
4 |
1,60 |
96,80 |
Drogues |
3 |
1,20 |
98 |
Plantes |
3 |
1,20 |
99,20 |
Produits cosmétiques |
2 |
0,80 |
100 |
Tableau 1. Distribution
des cas d’intoxications selon le produit incriminé connue, Al Hoceima, 2014-2015 (N=250).
Table 1. Distribution of poisoning cases according to the
Family product, Al Hoceima, 2014-2015 (N = 250).
La plupart des intoxications (80,48 %) ont eu
lieu accidentellement. Les circonstances de survenue de l’intoxication étaient
méconnues dans une proportion non négligeable de prés de 12 %. Les tentatives
de suicide ont présenté 7 % des causes. Prés de 3/4 des cas ont eu lieu à
domicile. 21,32 % des cas ont été de nature collective. Les intoxications ont
eu lieu à travers 2 voies: orale et
inhalée (Tableau 2).
Intoxication |
n |
% |
% cumulé |
|
Circonstances N = 251 |
Accidentelle |
202 |
80,48 |
80,48 |
Inconnue |
30 |
11,95 |
92,43 |
|
Suicide |
17 |
6,77 |
99,20 |
|
Toxicomanie |
2 |
0,80 |
100 |
|
Lieu N = 230 |
Domicile |
169 |
73,48 |
73,48 |
Publique |
43 |
18,70 |
92,17 |
|
Travail |
15 |
6,52 |
98,70 |
|
Internat |
3 |
1,30 |
100 |
|
Type N = 272 |
Isolée |
214 |
78,68 |
78,68 |
Collective |
58 |
21,32 |
100 |
|
Voie N = 251 |
Orale |
157 |
62,55 |
62,55 |
Inhalée |
94 |
37,45 |
100 |
Tableau 2. Distribution
des cas selon les caractéristiques de l’intoxication, Al Hoceima, 2014-2015 N=250.
Table 2. Distribution of
poisoning cases according to the poisoning characteristics, Al Hoceima,
2014-2015 N=250.
Aspects
cliniques
Les manifestations cliniques étaient très
polymorphes allant de simples signes bénins à des états graves ayant nécessité
une hospitalisation en réanimation. Le tableau clinique était variable selon la
nature du toxique (Tableau 3).
Prise
en charge et évolution
La prise en charge des patients intoxiqués a
été faite en ambulatoire dans 70,27 % des cas. Alors que 77 patients ont
nécessité une hospitalisation soit 29,73 % des cas.
Durant ces deux dernières années, le nombre de
décès par intoxication était de 7, soit une létalité moyenne de 2,56 %.
L’évolution était favorable pour les 266 patients restants soit un pourcentage
de 97,44 %.
Les produits gazeux ont été responsable de 4
décès soit 57 % des causes de décès entre 2014 et 2015. Les produits
industriels ont causé un seul décès durant la même période. Le produit était
inconnu pour les 2 autres décès.
Quant au taux de létalité durant ces cinq
dernières années, il a connue une augmentation très significative passant de 0 %
en 2011 à 2,90 % en 2014, pour enregistrer une faible diminution en 2015
atteignant une valeur de 2,22 % (Figure 3)
Toxique |
Cliniques |
Fréquence |
Monoxyde de
carbone |
Vertiges |
68,54 % |
Nausées |
60,67 % |
|
Céphalées |
33,71 % |
|
Dyspnée |
11,24 % |
|
Vomissements |
10,11 % |
|
Asthénie |
7,87 % |
|
Tachycardie |
5,62 % |
|
Aliments |
Nausées |
77,53 % |
Diarrhée |
60,67 % |
|
Vomissements |
49,44 % |
|
Céphalées |
29,21 % |
|
Fièvre |
23,60 % |
|
Douleurs abdominales |
16,85 % |
|
Prurit- Urticaire |
3,37 % |
|
Médicaments |
Nausées |
84,62 % |
Vomissements |
80,77 % |
|
Vertiges |
26,92 % |
|
Céphalées |
19,23 % |
|
Dyspnée |
7,69 % |
|
Agitation |
7,69 % |
|
Asthénie |
3,85 % |
|
Sécheresse buccale |
3,85 % |
|
Tachycardie |
3,85 % |
|
Produits de
ménage |
Nausées |
61,11 % |
Vomissements |
50 % |
|
Céphalées |
33,33 % |
|
Vertiges |
27,78 % |
|
Sécheresse buccale |
16,67 % |
|
Dyspnée |
11,11 % |
|
Tachycardie |
5,56 % |
|
Agitation |
5,65 % |
Tableau 3. Distribution des signes cliniques
par classes d’intoxication, Al Hoceima,
2014-2015.
Table 3. Distribution of clinical signs by classes
of intoxication, Al Hoceima, 2014-2015.
Figure 3. Evolution
du taux de létalité des intoxications (%) à la province d’Al Hoceima entre 2011
et 2015.
Figure 3. Evolution of the
fatality rate of poisoning (%) in the province of Al Hoceima between 2011 and
2015.
Discussion
La comparaison de l’évolution de l’incidence cumulée des intoxications
durant ces cinq dernières années avec les données nationales montre que la
tendance était la même entre 2011 et 2013, quoique par la suite l’incidence au
niveau provincial a connue une régression alors qu’au niveau national elle a
continué à augmenter (Rachid et al.,
2015). Ceci, ne peut être expliqué que par la diminution des déclarations de la
part du service des urgences de l’hôpital provincial d’Al Hoceima, et par
conséquent le relâchement du système de toxico-vigilance au niveau provincial.
L’âge des patients de notre série était
légèrement plus élevé que l’âge moyen
enregistré au niveau national. En 2014, l’âge moyen des intoxiqués à l’échelon
national était de 21,36 ± 16,68 ans et
en 2015 il était de 23,2 ± 16,5 ans (Rachid et al.,
2015; Hanane et al. 2014). L’adulte
de plus de 18 ans reste le plus touché par l’intoxication, ceci est rapporté
dans plusieurs études (Mégarbane et al.
2006; Rachid et al., 2015; Toilabiya
et al. 2012).
L’enfant de moins de 13 ans a représenté 13,23 % des patients intoxiqués de
notre série, ce qui est faible par rapport à une étude qui a montré que
l’enfant de moins de 15 ans représente 42 % de l’ensemble des intoxiqués
(Diallo et al. 2016).
Les
données nationales ont montré de façon quasi-constante une légère prédominance
féminine avec un sex-ratio de 0,82 en 2014 et de 0,80 en 2016 (Rachid et al. 2015; Hanane et al. 2014), tandis que nous avons trouvé une répartition
globalement homogène entre les 2 sexes pour l’ensemble des intoxications
survenues en 2014 et en 2015. En ce qui concerne la prédominance urbaine de
l’origine des patients, ceci est expliqué par les difficultés d’accès aux soins
hospitaliers pour la population rurale, et la prise en charge au niveau des
établissements des soins de santé primaires des cas bénins d’intoxications avec
la non participation de ces établissements au système de toxico-vigilance.
Les aliments, le monoxyde de carbone, les
médicaments et les produits de ménage domestiques sont les plus cités dans les
différentes études comme causes d’intoxications. Notre étude a mis en évidence
certaines différences avec les données nationales concernant le classement et la part de chaque toxique. Ainsi nous
avons trouvé que les aliments et le monoxyde de carbone viennent au premier
lieu dans la province d’Al Hoceima, tandis que les médicaments sont les
premières causes d’intoxication au niveau national, avec un pourcentage de 29,8
% en 2015 (Rachid et al. 2015). La
plupart des cas d’intoxications de notre série ont eu lieu accidentellement ce
qui est rapporté dans la plupart des études, dont celle faite à l’orientale et
qui a montré que les intoxications accidentelles ont présenté 76,6 % des cas (Hajar
et al. 2013).
Le tableau clinique de notre série était
variable selon la nature du toxique en cause. En effet l’intensité et la
gravité du tableau clinique à l’admission a constitué la principale indication
d’hospitalisation, qui était soit pour observation après les soins initiaux ou
pour prise en charge intensifiée en réanimation. Plusieurs études ont montré la
nécessité de garder les patients sous observation malgré que le tableau
clinique soit bénin au départ (Villa et
al. 2007),car il existe habituellement un intervalle libre qui correspond à
la diffusion du toxique dans l’organisme suivi d’une phase d’aggravation
clinique (Szymanowicz et Danel, 2005). Les intoxications restent parmi les
causes fréquentes d’hospitalisation en réanimation (Charra et al. 2013).
La
létalité moyenne de notre série était significativement supérieure à
celle enregistrée au niveau national qui était de 0,83 % en 2015 et en 2014. En
effet, le pronostic vital de l’intoxication est lié essentiellement au produit incriminé, à la quantité du
produit toxique ingéré et l’intensité du tableau clinique (Charra et al. 2013).
Conclusion
La présente étude a permis d’avoir une image
générale sur cette morbidité au niveau provincial, malgré que le système de
toxico-vigilance ne soit pas exhaustif. La mise en place et la généralisation
de la notification des cas d’intoxication surtout au niveau des établissements
de soins de santé primaires est une nécessité qui permettra sans doute de
connaitre avec plus de précision le profil épidémiologique et les aspects
cliniques et évolutifs des intoxications à la province. La létalité élevée au
niveau provincial doit être un signal d’alarme pour une mobilisation sociale
afin de prévenir la survenue de cette urgence médicale. La prévention reste le
meilleur moyen de réduction de la morbi-mortalité des intoxications.
Références
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