Yessoufou, A. G., Behanzin, J., Djihoumeto, E., Isstina, Z. A., Ahokpe,
M., Sezan, A., 2015. Aspects
épidémiologiques du syndrome métabolique au sein de la population obèse de la Commune Ouidah au
Sud-ouest du Bénin. Antropo, 33, 111-116. www.didac.ehu.es/antropo
Aspects épidémiologiques du syndrome
métabolique au sein de la population
obèse de la Commune Ouidah au Sud-ouest du Bénin
Correspondance: Abdou Ganiou Yessoufou,
Département de Physiologie Animale / FAST / UAC, 03 BP 1233 Cotonou (Bénin). Email:
yessoufouga@yahoo.fr
Mots clés: Bénin, syndrome métabolique,
population obèse, obésité abdominale, facteur contributeur
Keywords: Benin,
metabolic syndrome, obese population, abdominal
obesity, factor contributor
Résumé
Objectif
L’objectif de ce travail est d’étudier le syndrome
métabolique au sein de la population obèse de la Commune de Ouidah
Matériels et méthodes
Cette étude concernait 72 patients reçus en consultation au
Centre pouponnière de la Commune de Ouidah pour surcharge pondérale. Les
paramètres anthropométriques (poids, taille, Indice de Masse Pondérale, Tour de
Taille) ont été mesurés. Les paramètres biochimiques (glycémie, triglycérides,
HDL-Cholestérol et Cholestérol-total) ont été dosés. Les critères de la FID (International
Diabetes Federation, 2005) ont été utilisés pour diagnostiquer le syndrome
métabolique. Les informations recueillies ont été analysées à l’aide de différents
logiciels.
Résultats
Les résultats ont montré que plus de 3/4 des patients soit
79% étaient atteints du syndrome métabolique. Parmi ceux qui sont atteints,
tous avaient une obésité abdominale, 86% avaient une hypertension artérielle,
72% avaient une glycémie supérieure ou égale à 1,5 g/l et 46% avaient des
dyslipidémies dont 56% d’hypertriglycéridémie et 36% un taux de HDL-Cholestérol
bas.
Conclusion
La prévalence du syndrome métabolique est très élevée au
sein de la population obèse de la Commune de Ouidah et le principal facteur
contributeur était l’obésité abdominale.
Abstract
Objective
The objective of this work
is to study the metabolic syndrome in the obese population of the municipality
of Ouidah.
Materials and methods
This study involved 72 patients seen in
consultation at nursery center in Ouidah for overweight. Anthropometric
parameters (weight, height, Body Mass Index Underweight, Waist) were measured.
The biochemical parameters (blood glucose, triglycerides, HDL-Cholesterol and
Cholesterol total) were assayed. The IDF criteria (International Diabetes
Federation, 2005) were used to diagnose metabolic syndrome. The information gathered
was analyzed using different software.
Results
He results showed that more than 3/4 of patients or 79% had
the metabolic syndrome. Among
those affected, all had abdominal
obesity, 86% had hypertension,
72% had higher blood sugar than or equal to 1.5 g / l and 46% had dyslipidemia, 56% hypertriglyceridemia and 36% a HDL-Cholesterol low.
Conclusion
The prevalence of metabolic syndrome is high
among the obese population of the municipality of Ouidah,
and the main factor contributor was
abdominal obesity.
Introduction
Le syndrome métabolique est un état particulier de morbidité
caractérisé par l’association des anomalies morphologiques, physiologiques et
biochimiques qui évoluent en fonction du temps, prédisposant le sujet atteint à
l’athérosclérose et à ses complications (Viswanathan et al,. 2006). Selon la FID, le
syndrome métabolique apparait dans la plupart des cas suite à l’accumulation
excessive de graisse abdominale. Donc le tour de taille a été reconnue comme un
bon marqueur de la graisse abdominale et intra-abdominale (Pouliot et al., 1994). La prévalence du syndrome
métabolique dépend de sa définition, de l’année d’étude, de l’âge, du sexe, de
l’ethnie de la population étudiée. En France, certaines études ont montré une
prévalence du syndrome métabolique de 16% chez l’homme et 11% chez la femme (Balkau
et al., 2003); par contre d’autres ont
montré une prévalence de 22,5% chez l’homme et de 18,5% chez la
femme (Gamila et al., 2003). Aux Etats Unis, le
syndrome métabolique touche 24% de la population adulte (Ford et al., 2002). Malgré l’intérêt
scientifique suscité par le syndrome
métabolique du faite qu’il prédispose au diabète de type 2 et aux maladies
cardiovasculaires, peu d’études y ont été consacrées en Afrique en particulier
au Bénin. La présente étude a pour objectif la détermination du syndrome
métabolique chez les patients reçus en consultation pour surcharge pondérale au
Centre Pouponnière de Ouidah.
Matériels et méthodes
Il s’agit d’une étude prospective descriptive et analytique
menée chez les patients reçus en consultation pour obésité au Centre
Pouponnière de Ouidah du mois d’aout 2014 à janvier 2015. Ainsi, 72 patients
consentants sans distinction de sexe, âgés de plus de 18 ans, et ayant une
surcharge pondérale ont été retenus. Pour diagnostiquer le Syndrome
Métabolique, nous avons utilisé les critères de la FID (Zimmet et al.,
2005; Alberti et al., 2009) qui exige la
présence de 3 des 5 critères ci-après dont l’obésité abdominale: tour de taille
supérieur ou égal à 94 cm chez l’homme et
supérieur ou égal à 80 cm chez la femme, pression artérielle supérieure
ou égale à 130/85 mm Hg ou traitement antihypertenseur, triglycérides
supérieures ou égales à 1,5 g/l, HDL-cholestérol inférieur à 0,4 g/l chez
l’homme et inférieur à 0,5 g/l chez les femmes ou traitement spécifique en
cours, glycémie à jeun supérieure ou égale à 1g/l ou traitement antidiabétique
en cours.
Les
matériels utilisés sont les suivants:
Pour la prise des mesures anthropométriques: balance
portative de portée de 120 kg (marque CAMRY), toise pour la taille et ruban mètre pour le tour de taille.
Nous avons utilisé différents coffrets de réactifs pour le
dosage enzymatique du Cholestérol-Total (code: 80106), du Cholestérol-HDL (code:
86536), des triglycérides (code: 80019) et du glucose (code: LP 80209), tous de
marque BIOLABO S.A France avec date d’expiration 3/2016.
Les
variables étudiées étaient de 3 ordres.
Les variables indépendantes: l’âge, le sexe, la profession,
et le domicile.
Les variables cliniques: poids, taille, IMC, tour de taille
et pression artérielle.
La mesure de la taille et la prise de poids ont permis de
déterminer l’IMC qui était défini par le poids en kg divisé par le carré de la
taille en mètres. La répartition des patients par catégorie de l’IMC a été
faite selon la classification officielle admise par l’OMS: IMC < 18,5
Dénutrition; 18,5 < IMC < 24,9 Etat nutritionnel normal; 25 < IMC <
29,9 Excès de poids; 30 < IMC < 34,9
Obésité (classe I); 35 < IMC < 39,9 Obésité massive (classe II);
IMC > 40 Obésité morbide (classe III).
La mesure du tour de taille a été effectuée à l’aide d’un
ruban et a permis d’évaluer la répartition anatomique de la masse grasse. Le tour de taille a été mesuré sur le patient
debout à mi-distance entre l’épine iliaque antéro-supérieure et le dernier
rebord costal sur la ligne médioaxillaire.
Les variables paracliniques: Les prélèvements sanguins ont
été faits par ponction veineuse au pli cutané du coude sur les patients à jeun
depuis au moins 12 heures. Les dosages du cholestérol total, du
HDL-cholestérol, du triglycéride et du glucose ont été effectués selon des
méthodes enzymatiques classiques.
Les informations recueillies ont été analysées à l'aide des
logiciels Word, Excel et SPSS 12.0 for Windows. Tous les tests de statistiques
étaient considérés comme significatifs lorsque la valeur p est inférieure à
0,05. Les données ont été représentées en moyenne ± écart-type (SD) et en
pourcentage.
L’étude a été réalisée suite à l’autorisation numéro
8285/MS/DC/DNSP/SRS du 5 Août 2014 des autorités du Centre. Nous avons obtenu
le consentement éclairé des patients de façon verbale et nous leur avons
expliqué l’utilité de faire le dosage des paramètres biologiques afin de
détecter les différentes anomalies métaboliques. Le bénéfice pour les patients
sera la réduction de l’obésité et de ces complications.
Résultats
Sur un total de 72 sujets obèses reçus en consultation, les
patients de sexe féminin étaient les plus représentés avec une sex-ratio de
0,36. La moyenne d’âge de cette population d’étude est de 51,43 ± 12,78 ans. La
répartition des patients selon l’IMC a permis de constater que 19% des patients
étaient en surpoids, 56 % avaient une obésité de classe I, 17% une obésité
massive et 8% avaient une obésité morbide (Figure 1). L’IMC moyen était de
33,13 ± 4,81 kg/m2. Le tour de taille moyen était de 103,66 ± 10,61 cm
chez les femmes et de 104,46 ± 10,54 cm chez les hommes. Dans ce travail nous
avons dosé les taux de triglycérides, de cholestérol-total, de cholestérol-HDL
et du glucose sanguin. Les valeurs moyennes des différents paramètres
biochimiques sont: Glycémie 1,40 ± 0,86
g/l ; Triglycérides 1,29 ± 0,40 g/l; Cholestérol-total 2,06 ± 0,47 g/l;
Cholestérol-HDL Femme: 0,57 ± 0,20 g/l Homme:
0,52 ± 0,16 g/l. Nous avons colligé 79% des patients porteurs de syndrome
métabolique avec au moins 3 des 5 critères de la FID. Cette pathologie est
majoritairement exprimée chez les patients du sexe masculin avec 84% contre 77%
chez le sexe féminin. La répartition des patients atteints du syndrome
métabolique selon les critères de la FID
nous a montré que tous les
patients avaient une obésité abdominale;
72% d’entre eux avaient une glycémie supérieure ou égale à 1 g/l; 56% avaient
un taux de triglycérides supérieur ou égal à 1,5 g/l; 36% avaient un taux de
HDL-Cholestérol bas et 86% étaient hypertendus (Figure 2).
Figure 1.
Répartition des patients selon l’IMC. 81% des patients étaient obèses dont 17%
d’obésité massive et 8% d’obésité morbide
Figure 1. Distribution
of patients according
to BMI. 81% of patients were obese, including 17%
of severe obesity and 8% are morbidly obese
Figure 2. Répartition
des patients ayant le syndrome métabolique selon la fréquence des critères de
FID. L’obésité abdominale et hypertension artérielle étaient les plus
fréquentes chez nos patients atteints de syndrome métabolique.
Figure 2.
Distribution of patients with
metabolic syndrome according to the frequency of IDF Criteria. Abdominal
obesity and hypertension were more frequent in our
patients with metabolic syndrome.
Discussion
Les 72 sujets inclus dans l’étude, étaient répartis en 19
sujets de sexe masculin et 53 de sexe féminin soit une sex-ratio de 0,36. La
moyenne d’âge de cette population d’étude était de 51,43 ans pour un écart-type
de 12,78 ans. L’augmentation de l’âge constitue une vulnérabilité du syndrome
métabolique. De nombreuses études dans la littérature ont montré la variabilité
du syndrome métabolique selon l’âge. En effet, la fréquence d’apparition du
syndrome métabolique est élevée dans les âges avancés de la vie cela étant
probablement en rapport avec le fait que ces personnes âgées sont sédentaires
et sont exposés aux complications liées au diabète et à l’obésité. Cette
hypothèse est réconfortée par l’étude D.E.S.I.R (Balkau et al., 2003 ) qui révèle une augmentation de la prévalence du
syndrome métabolique avec l’âge.
81% de nos patients étaient obèses dont 17% souffraient
d’une obésité massive et 8% d’une obésité morbide. 84,48% des patients ayant le
syndrome métabolique avaient un IMC supérieur ou égal à 30 kg/m2. Ces résultats
sont supérieurs à ceux de Brehima (2009) et de Traoré ( 2008) qui ont retrouvé
respectivement 64,70% et 30,3%. Cette différence s’explique par les
caractéristiques cliniques de chaque population d’étude.
La prévalence du syndrome métabolique au sein de la
population d’étude était de 79%. Elle est proche de celle des auteurs Dang Thi
Mai et al. (2013) soit 72,3% dont
l’étude est portée sur les patients obèses atteints de syndrome d’apnée de
sommeil. Cette prévalence est supérieure à celle de Brehima (2009) (68%) qui a
fait son étude sur les patients diabétiques
et qui a utilisé les mêmes critères de la FID comme nous. Nos résultats
sont largement supérieurs à ceux des auteurs comme Ford et al. (2002) (44%), Ozen et
al. (2011) (47,2%) qui ont utilisé d’autres critères de définition du
syndrome métaboliques qui font diminuer la prévalence.
Le syndrome métabolique est majoritairement exprimée chez
les patients de sexe masculin soit 84%. Ce résultat est conforme à ceux de Balkau
et al. (2003) et de Gamila et al. (2003) qui ont montré une
prédominance du syndrome métabolique chez l’homme. Toutefois, il est aisé de
souligner comme Andreelli et al.
(2006) que le syndrome métabolique est aussi fréquent chez l’homme que chez la
femme après la ménopause.
Le syndrome métabolique concernait 77% des femmes de notre
population d’étude; ce résultat est légèrement supérieur à celui de Traoré
(2008) qui a eu 73,3% en utilisant la même définition du SM proposée par la FID
(International Diabetes Federation, 2005). Cette légère différence pourrait
s’expliquer par la petitesse de notre échantillonnage.
Par ailleurs, ces résultats sont
supérieurs à ceux de Coste (2006) et Ginsberg et al. (2003) qui ont eu respectivement 17,9% et 10% en utilisant
la définition du NCEP-ATP III. Ces différences de résultats pourraient
s’expliquer par notre choix de la définition de la FID qui propose des normes
de tour de taille plus basses ( ≥ 94 cm pour l’ hommes et ≥ 80 cm
pour la femme); ce qui entraîne une élévation de la fréquence par rapport aux
autres définitions.
Tous les patients porteurs du syndrome métabolique
présentaient une obésité abdominale soit 100%. Brehima (2009) et Traoré (2008)
ont retrouvé respectivement 95,6% et 83,3% dans leur étude. Cela pourrait
s’expliquer par les caractéristiques
cliniques des participants à notre étude qui sont déjà des obèses. La
répartition des patients ayant le syndrome métabolique selon la fréquence des
critères de la FID révèle que l’obésité abdominale était la plus fréquente ce qui nous permet de penser que l’obésité
abdominale est le principal contributeur du Syndrome Métabolique de notre population d’étude. Cet
avis rejoint celui de Lameira et al.
(2008) qui ont eu à faire la même observation au sein de la population des
Etats-Unis. L’obésité abdominale mesurée par
le tour de taille devient un pré requis indispensable au diagnostic du
SM selon la FID (International Diabetes Federation, 2005). La mesure de tour de
taille est le critère diagnostique le plus sensible et est un très bon examen
de dépistage du SM, facile à réaliser et bon marché.
Dans notre étude, 86% des patients touchés par le syndrome
métabolique étaient hypertendus ce qui est équivalent au résultat trouvé par Traoré
(2008) soit 86,7%. Notre résultat est
supérieur à celui des 66% obtenus par Tichet et al. (2005) qui ont utilisé les mêmes critères de la FID comme
nous. Cette différence pourrait s’expliquer par la taille limite de notre
échantillon.
Parmi nos patients touchés par le syndrome métabolique, 56%
avaient un taux de triglycérides supérieur ou égal à 1,5 g/l. La moyenne du
taux de triglycérides était de 1,29 ± 0,40 g/l. Brehima (2009) et Traore (2008)
ont retrouvé respectivement 41,2% et 26,7%. Le taux de HDL-Cholestérol bas
concernait 36% des patients ayant le syndrome métabolique. La moyenne du taux
de HDL-Cholestérol est de 0,57 ± 0,20 g/l
chez les femmes et 0,52 ± 0,16 g/l chez les hommes. Brehima (2009) a retrouvé
29,4%. Ces augmentations pourraient s’expliquer par la prédominance génétique,
l’inactivité physique et les habitudes alimentaires des patients notre
population d’étude âgée avec une moyenne d’âge de 51,43 ± 12,78 ans .
Nous avons recensé dans notre étude que 72% des patients
touchés par le syndrome métabolique avaient une glycémie supérieure ou égale à
1 g/l. La moyenne du taux de
glucose était de 1,4 g/l avec un écart-type de 0,86 g/l. Ces résultats sont en
dessous de ceux trouvés par Traoré (2008) soit 90% et par Brehima (2009) soit
100% qui ont réalisé leur étude sur les
patients diabétiques.
Conclusion
La prévalence du syndrome métabolique était très élevée dans
cette population, plus de trois quart (79%) des patients obèses reçus en
consultation au centre Pouponnière étaient atteints. La répartition des
patients ayant le syndrome métabolique selon la fréquence des critères de la
FID révèle que l’obésité abdominale
était la plus fréquente ce qui nous permet d’affirmer qu’elle est le
principal contributeur du Syndrome Métabolique de notre population d’étude. La
prise en charge de différents facteurs de risque par l’éducation, un bon suivi
du régime alimentaire et une activité physique adéquate, permettra de réduire
de façon significative le syndrome métabolique et par conséquence les risques
de maladies cardiovasculaires et la survenue de diabète de type 2.
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