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Sbii, L., Latifi, M., Hami, H., Benali, D., Soulaymani, A., Mokhtari, A., 2011, Etude de l’homogamie sociale dans la région de Souss-Massa-Drâa au Maroc. Antropo, 25, 97-103. www.didac.ehu.es/antropo 


 

Etude de l’homogamie sociale dans la région de

Souss-Massa-Drâa au Maroc

 

Study of social homogamy in the region of Souss-Massa-Drâa in Morocco

 

Layla Sbii, Mohammed Latifi, Hinde Hami, Doha Benali, Abdelmajid Soulaymani, Abdelrhani Mokhtari

 

Laboratoire de Génétique et Biométrie, Faculté des Sciences, Université IBN Tofail, Kénitra, Maroc

 

Correspondance: Layla Sbii. Laboratoire de Génétique et Biométrie, Faculté des Sciences, Université IBN Tofail, BP. 133. Kenitra. Maroc. sbii_l@yahoo.fr

 

Mots-clés: Homogamie, Choix du conjoint, Niveau d’instruction, Profession, Maroc

 

Keywords: Homogamy, Spouse choice, Education level, Profession, Morocco

 

Résumé

La question de savoir si la position sociale et le statut éducationnel jouent un rôle lors du choix du conjoint a fait l’objet de nombreuses études dans différents pays du monde; mais rares sont les études qui sont intéressés à l'homogamie dans la région de de Souss-Massa-Drâa.

Pour décrire l’homogamie sociale au sein de cette région qui existe au sud du Maroc, une enquête prospective a été réalisée auprès de 197 familles échantillonnées au hasard entre octobre 2005 et avril 2007.

L'analyse des données recueillies dans cette étude montre une grande tendance de l’individu à épouser un conjoint de même statut social. Ainsi, les individus s’unissent selon des critères de niveaux d'étude comparables avec un pourcentage de 40,5% et les femmes épousent des hommes qui socialement ressemblent à leurs pères à 58%, quant au paramètre âge des maris et celui de leurs épouses, l’analyse statistique montre l’existence d’une corrélation significative entre eux.

 

Abstract

The issue of whether the social status and educational status play a role in the choice of spouse has been the subject of many studies in different countries.
To describe the educational and socio-professional homogamy in the region of Souss-Massa-Daraa in south of Morocco, a prospective survey was conducted among 197 randomly sampled families between October 2005 and April 2007. Analysis of data shows a strong tendency of individuals to marry a spouse of the same educational and social status. Thus, individuals choose the same level of study in 39.3% of cases and 58% of women marry men who resemble their social fathers.

 
Introduction

Les raisons sur lesquelles se base le choix du conjoint se différencient d’une région à une autre et d’une culture à une autre. Certains considèrent que le mariage doit être basé sur une égalité professionnelle et d’autres préfèrent l’existence d’un rapprochement culturel pour réussir l’union. Cette grande importance donnée au choix du conjoint se justifie par le fait que l’union en question a des conséquences sur la santé non seulement pour le couple, mais aussi pour la descendance (Force et Chauvel., 1995).

D'ailleurs, l’aire limité de recherche du conjoint refléte la fermeture du milieu ce qui conduit à la formation des isolats matrimoniaux (Sutter., 1968; Rabino-Massa., 2005). En effet, de nombreux auteurs ont montré que le mariage à l’intérieur du même groupe augmente le taux d’homozygotie et par conséquent, le risque d’expression des gènes récessifs délétères rares chez les descendants (Sutter., 1968; Shami et al., 1990; Damirel et al., 1997; Zlotogora., 1997; Bittles et al., 2002).

L’homogamie sociale ou la tendance au mariage dans un même groupe social a été étudiée dans différentes régions du monde. Ainsi, de nombreuses études ont décrit cette pratique au Maroc (Latifi et al., 2004; Baali et al., 2005; Hami et al., 2006; Talbi et al., 2006), en Tunisie (Zakaria., 1999; Ben M’rad et Chalbi., 2006), au Liban (Bou-Assy et al., 2003), en France (Vanderschelden., 2006), au Canada et aux Etats-Unis (Hou et Myles., 2007) et dans de nombreux autres pays (Abdelrahman., 1994; Kalmijn., 1998; Bereczkei et al., 1997).

Plusieurs études sont là pour confirmer la relation significative entre différents facteurs déterminant le choix du conjoint: le niveau d’instruction, l’intérêt professionnel.... etc des deux futurs conjoints et par conséquent l’homogamie des couples (Abdelrahman., 1994; Correia., 2003; Van Grootheest et al., 2008).

La présente étude cherche à évaluer l’homogamie sociale au Maroc, et ce dans la région de Souss-Massa-Drâa, et à déterminer jusqu’à quel point cette règle de mariage marque la population de cette région.

 

Données et Méthodes

Cette étude prospective a été réalisée par une enquête menée auprès de 197 familles échantillonnées au hasard dans la région de Souss-Massa-Drâa entre octobre 2005 et avril 2007. En effet, les populations questionnées sont d’origines différentes (arabes, amazigh, shorfa et hybrides)

L’enquête a été faite à l’aide d’un questionnaire élaboré par le laboratoire de Génétique et Biométrie à la Faculté des Sciences de Kénitra au Maroc.

L’échantillon ainsi étudié comprend la génération des couples étudiés et la génération de leurs parents.

La saisie des données et l’analyse initiale sont effectuées en utilisant un logiciel statistique.

 

Résultats

Caractéristiques de la population étudiée

Les caractéristiques socio-démographiques (âge, milieu de résidence, niveau d’instruction et profession) de la population étudiée sont données dans les tableaux suivants.

 

Age 

La répartition de l’ensemble des couples étudiés selon les groupes d’âge est représentée par le tableau 1.

D’après les résultats trouvés, l’âge moyen des femmes enquêtées est de 47 ± 8,8 ans alors que celui des maris est de 55 ± 12,27 ans avec un écart d’âge de 8 ans environ. 

L’analyse statistique montre qu’il y a une corrélation significative entre les âges des maris et des femmes (r=0,686; p<0,01).

 

Groupes d’âge

(en années)

Hommes

n (%)

Femmes

n (%)

[20-30[

1 (1,0)

1 (1,0)

[30-40[

5 (3,0)

30 (20,0)

[40-50[

50 (34,0)

70 (46,0)

[50-60[

52 (35,0)

36 (23,0)

[60-70[

24 (16,0)

13 (9,0)

70 ans ou plus

17 (11,0)

1 (1,0)

Total

149 (100,0)

151 (100,0)

Tableau 1. Répartition des individus selon les groupes d’âge. (Génération des couples étudiés)

Table 1. Distribution of individuals according to groups’ age

 

Milieu de résidence 

La répartition de l’ensemble des couples étudiés suivant leur milieu de résidence (urbain / rural) est représentée dans le tableau 2.

D’après les données de ce tableau, on voit que la plus grande majorité des couples habitent en milieu rural, soit 92,4% pour la génération des couples étudiés, 89,7% et 96,5% pour la génération des parents des maris et celle des parents des femmes.

Ces taux élevés dépassent largement la moyenne d'urbanisation nationale qui est de 55,1% suivant le dernier Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH 2004).

 

Milieu de résidence

GCE

n (%)

GPM

n (%)

GPF

n (%)

Urbain

13 (7,6)

17 (10,3)

6 (3,5)

Rural

157 (92,4)

148 (89,7)

165 (96,5)

Total

170 (100,0)

165 (100,0)

171 (100,0)

Tableau 2. Répartition des couples étudiés selon le lieu de résidence. GCE: Génération des couples étudiés, GPM: Génération des parents des maris, GPF: Génération des parents des femmes.

Table 2. Distribution of couples studied by place of residence

 

Niveau d'instruction

Les résultats de la répartition des couples étudiés ainsi que leurs parents selon le niveau d’instruction sont donnés dans le tableau 3.

D’après les résultats de ce tableau, plus de deux tiers des femmes de la génération des couples étudiés, soit 70,7% n'ont jamais été scolarisés contre 18,6% pour les maris de la même génération. Ces proportions s’élèvent à 54,5% et 60% chez les pères des femmes et des maris respectivement et à plus de 94% chez les femmes de la génération des parents.

L’analyse de ces résultats montre aussi que la plupart des instruits des deux générations n’ont pas dépassé le primaire.

  Ces mêmes résultats montrent aussi que les maris et les femmes sont plus instruits que leurs parents.

Le taux d'alphabétisation a augmenté de la génération des parents à la génération des couples étudiés.

 

Niveau d’instruction

n (%)

GCE

GPM

GPF

M

F

M

F

M

F

Sans

29 (18,6)

111 (70,7)

82 (60,0)

139 (95,0)

72 (54,4)

134 (94,0)

Primaire

96 (61,5)

36 (23,0)

50 (37,0)

8 (5,0)

56 (42,1)

9(6,0)

Secondaire collégial

18 (5,1)

3 (1,9)

3 (1,0)

-

3 (1,5)

-

Secondaire qualifié

14 (9,0)

3 (1,9)

1(1,0)

-

2 (1,5)

-

Supérieur

9 (5,8)

4 (2,5)

-

-

-

-

Total

156(100,0)

157(100,0)

136(100,0)

147(100,0)

133(100,0)

134(100,0)

Tableau 3. Répartition des individus des trois générations selon le niveau d’instruction. GCE: Génération des couples étudiés, GPM: Génération des parents des maris, GPF: Génération des parents des femmes, M: Maris, F: Femmes.

Table 3. Distribution of individuals of three generations by education level

 

Profession

Les professions de l’ensemble des individus des deux générations sont présentées dans le tableau 4.

D’après les résultats de ce tableau, la profession la plus répandue chez les hommes est «agriculteur», avec une proportion de 38% chez les maris, 66% chez les pères des maris et 49,5% chez les pères des femmes, suivie par la catégorie qui regroupe les artisans, les commerçants et les chefs d’entreprises, puis les cadres et les professions intellectuelles supérieures. Enfin apparaît respectivement les professions suivantes: ouvriers, employés et professions intermédiaires. En outre, d’après ces résultats, la plupart des femmes n’exercent aucune activité professionnelle.       

 

Profession

GCE

GPM

GPF

n (%)

M

F

M

F

M

F

0

-

157 (95,0)

-

161 (98,8)

-

156  (98,7)

1

34 (20,0)

4 (2,0)

16 (12,5)

-

26 (23,0)

-

2

64 (38,0)

-

84 (66,0)

-

57 (49,5)

2 (1,3)

3

19 (11,0)

3 (2,0)

2 (1,5)

-

4 (3,5)

-

4

12 (7,0)

2 (1,0)

4 (3,0)

1 (0,6)

2 (2,0)

-

5

9 (5,5)

-

7 (5,0)

-

13 (11,0)

-

6

31 (18,5)

-

15 (12,0)

1 (0,6)

13 (11,0)

-

Total

169  (100,0)

166  (100,0)

128  (100,0)

163  (100,0)

115  (100,0)

158  (100,0)

Tableau 4. Répartition des individus selon la profession. GCE: Génération des couples étudiés, GPM: Génération des parents des maris, GPF: Génération des parents des femmes, M: Maris, F: Femmes. 0: Sans profession, 1: Artisans, Commerçants et Chefs d’entreprises, 2: Agriculteurs exploitants, 3: Cadres et Professions intellectuelles supérieurs, 4: Professions intermédiaires, 5: Employés, 6: Ouvriers.

Table 4. Distribution of individuals by profession.

 

Homogamie sociale

Homogamie éducationnelle

Les résultats de l'homogamie éducationnelle sont présentés dans le tableau 5.

Les résultats de ce tableau montrent que les conjoints de la région de Souss-Massa-Drâa se choisissent de même niveau d'étude à 40,5%. Plus d'une femme sur trois ont le même diplôme que leur mari. Ces résultats montrent aussi que plus de la moitié des femmes, soit 58,28% sont moins instruites que leurs maris (Hypergamie). 

 

 

NI Femmes

NI Maris

Sans

Primaire

Secondaire collégial

Secondaire qualifié

Supérieur

Total

Sans

31

-

-

-

-

31

Primaire

66

30

1

-

-

97

Secondaire collégial

5

4

-

-

-

9

Secondaire qualifié

9

3

-

2

1

15

Supérieur

2

1

2

3

3

11

Total

113

38

3

5

4

163

NI: Niveau d’instruction

Tableau 5. Matrice d’homogamie éducationnelle de la génération des couples étudiés

Table 5. Matrix of educational homogamy generation of studied couples

 

Homogamie professionnelle 

La majorité des femmes des deux générations sont sans profession. On compare les professions des maris avec celles des parents de leurs femmes et les professions des pères des maris avec celles des pères des femmes (origine sociale).

Les résultats sont présentés dans les tableaux 6 et 7.

D’après les résultats du tableau 6, les femmes épousent des hommes qui socialement ressemblent à leurs pères à 37,7%. En effet, plus de la moitié des filles des agriculteurs épousent des agriculteurs. D’ailleurs, les résultats du tableau 7 montrent que 58% des femmes ont un conjoint dont le père a le même statut social que le leur. Ainsi, près de la moitié des enfants d’agriculteurs se trouvent entre eux.

La comparaison des catégories socioprofessionnelles des pères des conjoints étudiés montre une homogamie sociale importante. 

 

Profession

PF

Profession M

0

1

2

3

4

5

6

Total

0

-

-

1

-

-

-

1

2

1

-

4

5

6

-

1

8

24

2

-

6

29

2

3

4

7

51

3

-

2

-

1

1

-

-

4

4

-

-

-

1

1

-

-

2

5

-

3

3

1

-

2

2

11

6

-

3

2

2

2

-

3

12

Total

-

18

40

13

7

7

21

106

Tableau 6. Matrice d’homogamie professionnelle. PF: Pères des femmes   M: Maris. 0: Sans profession, 1: Artisans, Commerçants et Chefs d’entreprise, 2: Agriculteurs exploitants,  3: Cadres et Professions intellectuelles supérieurs, 4: Professions intermédiaires, 5: Employés, 6: Ouvriers.

Table 6. Matrix of professional homogamy

 

Profession

PM

Profession  PF

0

1

2

3

4

5

6

Total

0

2

-

-

-

-

-

-

2

1

1

4

3

1

-

2

2

13

2

-

15

47

1

2

4

1

70

3

-

-

-

-

-

1

-

1

4

-

-

1

1

-

1

1

4

5

-

2

1

-

-

1

-

4

6

-

2

-

-

-

3

8

13

Total

3

23

52

3

2

12

12

107

Tableau 7. Origine sociale des couples étudiés. PM: Pères des maris, PF: Pères des femmes. 0: Sans profession, 1: Artisans, Commerçants et Chefs d’entreprise, 2: Agriculteurs exploitants,  3: Cadres et Professions intellectuelles supérieurs, 4: Professions intermédiaires, 5: Employés, 6: Ouvriers.

Table 7. Social origin of studied couples

 

Discussion

L’étude réalisée dans la région de Souss-Massa-Drâa montre une grande tendance de l’individu à épouser un conjoint de même statut social. Cette même tendance est retrouvée dans de nombreuses études réalisées au Maroc (Latifi et al., 2004; Baali et al., 2005; Hami et al., 2006; Talbi et al., 2006) et dans d'autres pays du monde (Rockwell., 1976; Kalmijn., 1991; Lamdouar Bouazzaoui., 1994; Force et Chauvel., 1995; Blackwell., 1998; Correia., 2003; Smits., 2003).

D'après nos résultats, les individus de cette région se choisissent de même niveau d'étude à 40,5%. Ce taux reste faible par rapport à celui trouvé par Hami (2007) dans la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer (44%) et Gharb-Chrarda-Béni-Hssen (57%), et par Talbi et collaborateurs (2006) dans la région de Doukkala (62,4%). Ces derniers taux sont proches de ceux enregistrés au Canada (54%) et aux Etats-Unis (55%) (Hou et Myles., 2007).

Les résultats obtenus montrent aussi que plus de la moitié des femmes, soit 58,28% sont moins instruites que leurs maris, ce qui représente une hypergamie educationelle.

D'après Correia (2003), les femmes en se mariant avec des hommes qui ont un niveau d'instruction supérieur au leur, attendent du mariage qu'il améliore leur position socio-économique vu la relation positive qui existe entre le niveau de scolarisation et le revenu d'emploi (Schwartz et al. 2005).

A côté du niveau d'instruction, le facteur activité socio-professionnelle intervient aussi d'une manière puissante lors du choix du conjoint. Les femmes choisissent des hommes qui socialement ressemblent à leurs pères à 58%. Signalons que dans la région de Souss-Massa-Drâa, près de la moitié des filles des agriculteurs épousent des agriculteurs.

D'après nos résultats, 95% des femmes sont au foyer. Cette valeur est proche de celle trouvée dans la région de Doukkala (97%), Rabat-Salé-Zemmour-Zaer (87%) et Gharb-Chrarda-Béni-Hssen (96%) (Talbi et al., 2006; Hami., 2007). Ce qui peut expliquer la large hétérogamie de point de vue professionnel entre les maris et leurs femmes.

D'ailleurs, d'après les statistiques du travail (Farques., 2003), les pays arabes sont ceux où l'activité économique des femmes est la plus faible du monde.

Les résultats obtenus témoignent  de  l’importance  du rapprochement social entre les conjoints, ce qui reflete le fait que les activités socio-professionnelles et le statut éducationnel restent des influences sociales inconscientes lors du choix du conjoint. 

 

Références Bibliographiques

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