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Soualem, A., Dik, K., Azzaoui, F-Z., Ahami, A.O.T., Aboussaleh, Y., Hami, H., 2011, Les déterminants de la violence en milieu scolaire: A propos d’une enquête dans une école périurbaine à Kenitra au Nord-Ouest  Marocain. Antropo, 25, 35-41. www.didac.ehu.es/antropo 


 

Les déterminants de la violence en milieu scolaire: A propos d’une enquête dans une école périurbaine à Kenitra au Nord-Ouest  Marocain

 

Determinants of school violence:  study in a suburban school in North-West of Morocco

 

A. Soualem1, K. Dik1, F-Z. Azzaoui1, A.O.T. Ahami1, Y. Aboussaleh1, H. Hami2

 

1 Equipe Neurosciences Cliniques, Cognitives et Santé Nutritionnelle, Laboratoire de Biologie et Santé, Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université Ibn Tofail, BP.133, 14000 Kenitra, Maroc

 

2 Laboratoire de Génétique et Biométrie, Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université Ibn Tofail, BP.133, 14000 Kenitra, Maroc

 

Correspondance: ahami_40@yahoo.fr

 

Mots clés: Violence, École, Environnement, Enfants, Kenitra

 

Key words: Violence, School, Environment, Children, Kenitra

 

Résumé

La violence en milieu scolaire est un sujet de préoccupation croissante à l’échelle internationale. L’objectif de ce travail est d’évaluer la violence en milieu scolaire dans une école rurale de Kenitra au Maroc chez 115 élèves de 10 à 15 ans dont 55,7% de garçons et 44,3% de filles à l’aide d’un questionnaire adapté. Les résultats obtenus ont révélé 19,1% d’individus violents dont 77,3% de garçons et 22,7% de filles et que cette violence est liée au comportement de l’élève vis-à-vis de son entourage et aux troubles de lecture et d’écriture ainsi qu’à ses résultats scolaires.

 

Summary

The objective of this cross-sectional study is to estimate the violence in schools in a suburban school of Kenitra in Morocco. The study is carried out in 115 pupils aged 10 to 15 years old (55,7 % of boys and 44,3 % of girls) using an adapted questionnaire. The obtained results revealed that 19,1 % of violent individuals among whom 77,3 % of boys and 22,7 % of girls and that this violence is bound to the behavior of the pupil towards its environment and to the disorders of reading and writing as well as to its school results.

 

Introduction

La violence en milieu scolaire est un sujet de préoccupation croissante à l’échelle internationale. C’est au cours des années 80 que des chercheurs scandinaves et britanniques se sont préoccupés pour la première fois de ce sujet  dont les conséquences pourraient se révéler fatales.  C’est ainsi que vers la fin de ces années, l‘Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a entrepris des études  régulières sur le comportement violent des enfants scolarisés.

Selon le rapport de OMS (2002), la violence est "l’usage délibéré ou la menace d’usage délibéré, de la force physique ou de la puissance contre soi même, contre une autre personne ou contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou risque fort d’entraîner un traumatisme, un décès, un dommage moral, un mal développement ou une carence".

Cependant, les véritables travaux scientifiques traitant de la violence en milieu scolaire n’ont vu le jour qu’à partir de 1991 au niveau européen avec l’apparition des premières statistiques officielles en 1993 (Debarbieux, 1996). Ainsi, des études comparatives sur la violence à l’école ont été conduites en 2001, par Eric Debarbieux et Catherine Blaya avec la mise en place par la suite de l’Observatoire Européen de la Violence en Milieu Scolaire (Debarbieux et Blaya, 2001).

La 1ère conférence mondiale s’est tenue en mars 2001 à Paris sous le  thème "violences à l’école et politiques publiques", suivie de la 2ème conférence mondiale en juin 2003 au Québec. Les 30, 31 mai et 1er juin 2005 à Rio de Janeiro au Brésil s’est tenue la 3ème conférence mondiale sur la violence à l'école sous le thème "violences à l'école, politiques publiques et inclusion des jeunes", organisé par l'Observatoire International de la Violence à l'Ecole.

Au Maroc, une enquête réalisée en 2004 par l’UNICEF, en collaboration avec le Ministère de l’Education Nationale, sur la violence subie par les enfants des écoles primaires, a révélé que 87% de ceux-ci disent avoir été frappés par les enseignants. Ces derniers percevaient la violence contre les écoliers comme une forme de sanction «normale». Parmi les motifs qui les poussent à punir les élèves, sont évoqués les comportements violents de ceux-ci (dispute entre élèves et plusieurs autres comportements perturbateurs) (UNICEF, 2004). La prévention de la violence subie par les enfants à l’école est ainsi liée pour une part non négligeable à la prévention de celle engendrée par les enfants eux même.

La violence scolaire est en effet un comportement actif qui porte atteinte à l’intégrité morale, physique et matérielle de l’enfant et de son environnement scolaire. A titre indicatif, la littérature montre que la violence à l’école se manifeste d’abord sous la forme de bagarre (64%), puis de violence verbale (9%) et de violence contre et par les adultes (3%). Elle est associée en particulier à la démotivation scolaire persistante, l’absentéisme, les  incivilités voire l’échec scolaire (Debarbieux, 1996).

Le développement d’un programme de lutte contre la violence à l’école  nécessite une connaissance de l’ampleur de la typologie et des caractéristiques de ce phénomène. Étant donné le peu d’études empiriques sur la violence scolaire au Maroc, les auteurs de la présente recherche se sont proposés de mener une étude descriptive de la violence d’un échantillon d’élèves marocains. Ils s’intéressent à un volet complémentaire de l’étude menée par l’Unicef (2004). Le but étant de cerner d’autres aspects de la violence en milieu scolaire associés aux comportements négatifs des élèves vis-à-vis de la vie scolaire. L’objectif est de chercher également d’éventuelles corrélations de ce comportement avec les performances scolaires et autres facteurs  environnementaux.

 

Sujets et méthodes

Une enquête de type transversale a été réalisée dans l’école périurbaine Ouled  Berjal, au nord de la ville de Kenitra, en juin 2005. 

L’échantillon était composé de 115 élèves, âgés de 10 à 15 ans. L’enquête a consisté à remplir une fiche individuelle (questionnaire) pour chaque élève, renseignant sur l’âge, le sexe, les facteurs environnementaux et socio-économiques ainsi qu’une évaluation du comportement violent des enfants. Celle-ci a été réalisée par la mesure de certains  comportements de l’écolier  regroupés en une liste d’unités de comportements  à cocher par un (oui) ou un (non) sur le questionnaire. L’analyse a utilisé la taxonomie de la violence scolaire de Favre et Fortin (2001), qui ont défini les unités de comportements anti-sociaux suivantes: bagarres, attaques contre la personne, provocations, non-respect des règles, opposition, agression verbale, défiance et mensonges et une inadaptation sociale qui correspond à des comportements intériorisés (anxiété, retrait social, dépression, inhibition, manque d'enthousiasme..).

Il convient de préciser que la violence que nous avons essayé de cerner dans cette étude est plutôt du type -  tolérable -, loin de toute forme clinique pathologique sévère ou d’actes pénalement sanctionnés (DSM. IV).    

L’analyse statistique a été effectuée au moyen du logiciel SPSS. Les résultats sont considérés comme significatifs lorsque la valeur de p est inférieure ou égale à 0,05.

 

Résultats 

Description de la population étudiée

L’échantillon comporte 55,7% de garçons et 44,3% de filles. L’enquête a révélé 22 enfants violents (soit 19,1%) dont 17 garçons et 5 filles. Elle a montré également que 63,6% des individus violents sont âgés de 10 à 12 ans et 36,4% âgés de plus 12 ans à 16 ans (tableau 1).

 

 

 

Enfants

"violents"

Enfants

"non violents"

Total

Sexe

Masculin

17

47

64

 

Féminin

5

46

51

Age

[10-12[

14

50

64

 

[12-14[

6

30

36

 

[14-16[

2

13

15

Tableau 1. Caractéristiques de la population étudiée

Table 1. Characteristics of the studied population

 

Concernant les types de violence rencontrés, l’enquête a révélé la prédominance des actes suivants: mentir  (34,8% de l’échantillon), déchirer (34%) et frapper ou voler des objets (30,4%). Cependant, certains actes sont rares: mordre (3,5%) ou cracher (7%) (Tableau 2).

Le type de comportement antisocial adopté semble être motivé par le mode d’éducation  reçu  et le patrimoine culturel de l’élève.

 

Type d’acte*

Effectif d’élèves

% (N=115)

Mentir

40

34,8

Déchirer

39

34

Frapper

35

30,4

Voler un objet

35

30.4

Insulter

29

25,2

Ecrire sur une table ou un mur

25

21,7

Relations difficiles avec les membres de la famille

25

21,7

Relations difficiles avec les professeurs

23

20

Relations difficiles avec les personnes du quartier

23

20

Casser des objets

15

13

Jeter des objets

11

9,6

Cracher sur quelqu’un

8

7

Mordre une personne

4

3,5

Tableau 2. Evaluation du comportement violent chez les élèves enquêtés. * Le total des types d’actes violents est supérieur au nombre des élèves étudiés, car la majorité des cas présentent l’association de plusieurs actes.

N: effectif total des élèves.

Table 2. Evaluation of the violent behavior at the investigated pupils.

 

Déterminants de la violence

Par ailleurs, nous avons utilisé le test Khi-deux dans le but d’identifier les relations entre les comportements scolaires violents et certains facteurs environnementaux ainsi que les performances scolaires.

Le test Chi2 a montré qu’il existe une liaison significative entre la violence à l’école d’une part et d’autre part la violence dans le quartier (χ²= 8,4 , ddl =1, p < 0,001), les résultats scolaires non satisfaisants (χ²= 7,06, ddl=1, p<0,01), les relations difficiles avec les enseignants (χ²= 11,02, ddl=1, p < 0,001), ou au sein de la maison (χ²= 8 ,9 , ddl=1, p < 0,001), les troubles de la lecture (χ²= 3,9 , ddl=1,  p <0,05) et les troubles de l’écriture (χ²= 7 ,06, ddl=1, p < 0,001)  (tableau 3).

Il apparaît ainsi qu’il existe une association importante entre d’une part le comportement violent de l’élève et d’autre part sa construction psychique et cognitive liée au degré de sa réussite scolaire et de son environnement social.

 

 

 

Individu violent

Individu non violent

Observation

n

%

n

%

Résultats scolaires

Satisfaisant

8

11

64

89

p < 0,01

Non satisfaisant

13

31

29

69

Relation avec les professeurs

Bonnes

12

13

80

87

p < 0,001

Difficiles

10

43

13

57

Relations au sein de la famille

Bonnes

13

14

78

86

p < 0,001

Difficiles

10

40

14

60

Relations au sein du quartier

Bonnes

12

13

79

87

p < 0,001

Difficiles

9

39

14

61

Assiduité

Bonne

22

20

90

80

NS

Médiocre

3

50

3

50

Niveau instruction mère

Analphabète

15

26

43

74

NS

≥ Primaire

7

12

50

88

Troubles acquis de lecture

Oui

9

37,5

15

62,5

p <0,05

Non

17

18

74

82

Troubles de l’écriture

Oui

16

67

8

33

p < 0,001

Non

8

9

83

91

Tableau 3. Relation entre certains facteurs et la violence des élèves en milieu scolaire

Table 3. Relation between some factors and the violence of the pupils in schools.

 

Discussion

La présente enquête a ainsi montré l’implication plus fréquente dans des actes de violence des garçons scolarisés par rapport aux filles et la diminution avec l’âge des conduites violentes des jeunes scolarisés. Ceci a été également noté dans beaucoup d’autres enquêtes étrangères (Debarbieux, 2000; Guilbert et al, 2000).

Dans la littérature, il a également été observé que les garçons sont davantage victimes de violence que les filles (Kumpulainen et col, 1998; UNICEF 2004). Ils sont pratiquement trois fois plus nombreux qu’elles à avoir été victimes (Guilbert et al, 2000; Kim et al, 2004). Ceci s’expliquerait par le fait que les garçons violents s’attaqueraient préférentiellement à leurs  camarades (Sousa et al, 2009).

Plusieurs recherches ont mis en évidence des liens entre cette violence et différents aspects de l’environnement familial des écoliers comme par exemple les difficultés de dialogue avec les parents, la perception de leur écoute ou l’exposition fréquente à la violence des médias (Guilbert et al, 2000; Meunier, 2001; Johnson et Fisher, 2003; Piedrahita, 2009).

Selon un rapport du Ministère de la Santé et des Solidarités français (Feigelman  et al, 2000), les facteurs de violence dans le milieu scolaire peuvent résulter d’un cumul de troubles psychopathologiques à savoir de l’hyperactivité, des troubles de la personnalité, de l’humeur psychotiques, additifs ou psychotraumatiques. Ils peuvent être liés aussi à des difficultés sociales (parents privés chroniquement de travail, enfants négligés ou carencés, violences familiales), ou bien à des difficultés scolaires (Feigelman et al, 2000; Herrenkohl et al, 2000; Dadouchi,  et al, 2005; Tursz , 2005; Culley et al, 2006; Dadouchi et al, 2008).

Notre étude a révélé que les enfants violents ont des relations difficiles également au sein de leurs familles, de leurs quartiers  et avec les enseignants. En effet l’équilibre d’un jeune repose sur trois piliers sur lesquels il s’appuie et se construit: la famille, la cité et l’école. (Demuyneck, 2004). Cette dernière peut apparaître pour certains écoliers comme un lieu où existent des règlements et des interdits (Sambuc, 2004).

Par contre, chez les individus sujets aux agressions, l’impact peut être néfaste sur le plan psychosocial et plusieurs comportements peuvent se manifester, par exemple : la détérioration de l’estime de soi, l’isolement, l’apathie, la haine des autres et dans les cas extrêmes, l’automutilation (Debarbieux et al, 2000; Jellab. 2001). 

L’échec scolaire est aussi un facteur important puisque, d’après plusieurs études, l’insatisfaction scolaire et l’humeur négative associée apparaissent associées à la violence des jeunes élèves ou étudiants (Ahonen, 2007). Il en est de même, pour le redoublement et l’absentéisme (Johnson et al, 2003).

Les résultats de notre étude confirment l’existence d’une relation entre le comportement violent de l’écolier et son niveau scolaire jugé non satisfaisant ainsi que ses troubles de l’écriture et de la lecture.

On a toujours conclu à un lien entre une faible intelligence et de faibles résultats scolaires et la violence chez les jeunes. En effet, dans une étude sur 1100 enfants, les fonctions d’exécution à l’âge de 14 ans, l’hyperactivité, l’impulsivité, la mauvaise maîtrise du comportement et des problèmes d’attention figurent parmi les grands facteurs liés à la personnalité et au comportement qui permettent de prévoir la violence chez les jeunes (OMS, 2002). C’est ainsi que l’absentéisme est un des premiers signaux les plus perceptibles de l’éventuelle dérive sociale, familiale et individuelle d’un élève. (Vandevoode, 1994). Ceci rejoint aussi ce qui est rapporté par Ozmert et collaborateurs (2005), qui ont constaté que les enfants scolarisés au primaire  ayant des résultats scolaires faibles présentent d’importants désordres comportementaux.

 

Conclusion

La violence scolaire est un comportement actif de l’écolier qui est influencé par des relations difficiles au sein de la famille et un environnement social insatisfaisant. Dans certains cas, l’écolier est lui-même victime de cette violence de la part du système scolaire sensé défendre ses droits.

La violence semble liée à des difficultés psychologiques, sociales, familiales et à l’échec scolaire. L’impact du niveau d’instruction de la mère comme facteur de l’environnement familial sur le rendement de l’enfant à l’école s’avère  aussi associé significativement avec le comportement violent. Par ailleurs, l’adolescence est une phase de maturation, physiologique, psychologique et sociale qui survient dans un environnement en perpétuelle mutation culturelle. Cette phase de maturation  est souvent associée à l’émergence de troubles comportementaux qui limitent l’évolution, l’adaptation et l’épanouissement des jeunes. Durant cette phase, des comportements de refus systématiques par rapport aux ordres de l’adulte pourraient constituer des composantes  normales de la personnalité du jeune en cours  du développement.

Le comportement violent de l’élève doit susciter un grand intérêt dans le but d’en examiner avec soin la nature, la portée et les facteurs favorisants. En effet seules des connaissances scientifiques pertinentes peuvent fournir des bases solides à des programmes de formations aux différents professionnels de l’enfance et de l’adolescence.

 

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