Demmouche, A.,
Moulessehoul, S., 2010, Prévalence de l’anémie ferriprive au cours de la
grossesse dans la wilaya de Sidi Bel Abbes (ouest de
l’Algérie). Antropo, 21, 39-48. www.didac.ehu.es/antropo
Prévalence de l’anémie ferriprive au cours de la grossesse dans la wilaya de Sidi Bel Abbes (ouest de l’Algérie)
A. Demmouche, S. Moulessehoul
Département de Biologie. Faculté
des Sciences. Université Djillali Liabes. Sidi Bel Abbès Algérie.
Correspondance: Abbassia Demmouche. Département de Biologie.
Faculté des Sciences. Université Djillali Liabes. BP 127. Sidi Yacine 22008.
Sidi Bel Abbès 22000 Algérie. E-Mail: demmoucheabbassia@yahoo.fr
Mots
clés: Carence
nutritionnelle, Fer, Hémoglobine, Supplémentation martiale
Keywords: Haemoglobin,
Nutritional deficiency, Iron, Martial supplementation
Résumé
En raison de sa fréquence, l'anémie due à une
carence en fer constitue un problème majeur de santé publique, elle touche
trois milliards d'individus, les femmes enceintes pour l'essentiel, surtout
dans les pays en voie de développement, où la carence en fer occupe la
troisième position des préoccupations de l'O.M.S.
Objectif
Déterminer la prévalence de l’anémie et
influences des facteurs sociodémographiques sur son incidence chez les femmes
enceintes algériennes.
Méthode
Notre étude a été réalisée chez 150 femmes
enceintes venues en consultation prénatale au niveau de la maternité de Sidi
Bel Abbés.
Résultat
À l'issue de ce
travail, il ressort une prévalence de l'anémie de (6,3 %, 17,11%, 76,57%)
respectivement pour le premier, le deuxième et le troisième trimestre de
grossesse. On remarque que la prévalence de l'anémie est d'autant plus élevée
que l'âge de la grossesse est avancé. Une légère corrélation négative est notée
entre le taux de l’hémoglobine et le nombre de grossesses
(r = – 0,30), mais pratiquement aucune corrélation n’est notée
entre le taux de l’hémoglobine et l’âge (r = 0,09), le taux de
l’hémoglobine et l’espace intergénésique (r = 0,03), le taux de
l’hémoglobine et le nombre d’avortements (r = – 0,18). Aussi,
aucune corrélation n’a été trouvé entre le poids du nouveau-né et l’anémie
découverte au dernier trimestre de grossesse (r = 0,03).
Conclusion
Le défaut de supplémentation martiale est, d’après cette étude, un déterminant majeur de l’anémie gravidique. Il apparaît indispensable d’envisager un programme de supplémentation systématique en fer à partir du second trimestre de la grossesse.
Because of its frequency, anaemia
due to an iron deficiency constitutes a major problem of public health, it touches three billion
individuals, the pregnant women essentially, especially in the countries in the
process of development, where the iron deficiency occupies the third position
of the concerns of the W.H.O.
Aim
To determine the prevalence of
anemia and influence of sociodemographic factors on its incidence among
pregnant women in Algeria.
According to
this study, the lack of iron supplementation is a major factor of anaemia in
pregnant women. It seems paramount to consider a program of iron
supplementation from the second term.
L'anémie pendant la grossesse est définie par l'Organisation Mondiale de la Santé comme un taux d'hémoglobine (Hb) inférieur à 11 g/dl (Medhyg, 1999). C'est une situation très fréquente dans les pays en voie de développement ou elle touche 30 à 80 % des femmes selon les auteurs (Medhyg, 1999), tandis que dans les pays industrialisés, 10 % des femmes enceintes sont concernées (Dreyfus et al, 1996, Brettes et al, 1993).
La carence martiale est la principale responsable de ces
anémies, liée le plus souvent des régimes pauvres en fer. Les conséquences de
ces anémies gravidiques sur le fœtus sont très discutées, avec des résultats
contradictoires dans la littérature, notamment sur le taux de prématurité et le
poids de naissance (Zhou et al, 1999).
Les multiples conséquences de cette anémie peuvent se
révéler extrêmement sérieuses: risque élevé de mortalité de la mère,
prématurité, mort prénatal et le faible poids du nouveau-né, faible résistance
aux infections, fatigue et diminution de la capacité physique chez les adultes.
Les 150 femmes enceintes suivies au centre de PMI de
Sidi Bel Abbès ont subi des examens hématologiques, afin de déceler
éventuellement des cas d’anémie et d’y suppléer. À la suite de ces examens,
nous avons cherché à corréler ces résultats avec certains facteurs tels que
l’âge, le nombre de grossesses, l’espace intergénésique et le nombre
d’avortements. L’étude de la probable relation entre l’anémie découverte au
dernier trimestre de la grossesse et le poids du nouveau-né n’a pas été
négligée dans cette étude.
L’étude expérimentale a été réalisée en collaboration entre
le service de G.H.R (grossesse à haut risque) de la maternité de Sidi Bel Abbés
et laboratoire d’analyse de polyclinique de Sidi Djellalli II pendant 3 mois
(Mars à Mai 2009).
Notre étude a porté sur 150 femmes enceintes âgées de 18 à
45 ans dont 111 femmes enceintes anémiques soit (74%) et 39 femmes enceintes
non anémiques soit (26%).
Pour la réalisation de l’enquête, nous avons élaboré un
questionnaire rempli par nos soins.
- La première fiche concerne un interrogatoire clinique,
gynécologique et socioéconomique.
- Une enquête anthropométrique (poids du nouveau-né).
La même balance a été utilisée pour peser les nouveau-nés.
Le sang est prélevé par venipuncture le matin à jeun. Pour
les examens hématologiques, l’hémoglobine (Hb), l’hématocrite (HT), le volume
globulaire moyen (VGM) et la concentration corpusculaire moyenne d’hémoglobine
(CCMH), les prélèvements ont été faits sur tubes à EDTA. Pour le fer sérique,
les prélèvements ont été faits sur tubes héparinés et le dosage réalisé par
méthode colorimétrique (utilisant la ferrozine comme chromogène). La numération
de formule sanguine a été réalisée à l’aide d’un compteur analyseur type ABX
Micros 60-OT.
La gravité de l’anémie chez les mères a été classée en trois
stades, l’anémie sévère correspondant à une hémoglobine inférieure à
7 g/100 ml, une hémoglobine supérieure ou égale à 7 g/100 ml
mais inférieure à 10 g/100 ml marquant une anémie modérée. Enfin, une
hémoglobine supérieure ou égale à 10 g/100 ml mais inférieure à
11 g/100 ml définit une anémie légère.
L’exploitation statistique des résultats a été effectuée par
le logiciel STAT-VIEW (1998). Les méthodes statistiques utilisées sont l’ANOVA
test, le calcul des coefficients de corrélation (la matrice de corrélation).
Les moyennes ont été comparées en utilisant le test de Student.
Notre échantillon est constitué de 150 femmes enceintes dont
111 soit 74% présentent une anémie et 39 patientes soit 26% sont non anémiques.
(Figure 1)
Figure 1. Répartition (%) de
l’échantillon (n = 150) en groupe anémique
(Hb < 11 g/100 ml)
et groupe non anémique
(Hb ≥ 11 g/100 ml).
Figure 1. Distribution (%) of
the sample (n = 150) per anemic group
(Hb < 11 g/100 ml) and
non-anemic group
(Hb ≥ 11 g/100 ml).
La
prévalence de l’anémie en fonction du stade de grossesse
Sur un échantillon constitue de 111 femmes enceintes
anémiques, nous avons constaté que 7 des femmes soit 6.3% présentent une anémie
au début de la grossesse (1er
trimestre), 19 des femmes soit 17.11 % sont anémiques au 2ème
trimestre de la grossesse alors que le reste soit 76.57 % présentent une anémie
au 3ème trimestre.
Nous avons remarqué que la prévalence de l’anémie augmente
en fonction du stade de grossesse et ceci pourrait être expliqué par
l’augmentation des besoins du fœtus surtout dans les deux derniers trimestres. (Figure 2)
Figure 2. Répartition de
l'anémie en fonction du stade de grossesse
Figure 2. Distribution of anemia
according to the stage of pregnancy
Classement
de l’anémie en fonction de son degré de sévérité
La gravité de l’anémie a été classée en trois stades suivants:
·
l’anémie
sévère définit par un taux de Hb < 7g / dl
·
l’anémie
modérée définit par un taux de 7 ≤ Hb < 10g / dl
·
l’anémie
légère correspond à un taux de 10
≤ Hb < 11g / dl
En ce qui concerne notre échantillon, on a remarqué que, 30 femmes souffrent
d’une anémie sévère, 72 des femmes ont une anémie modérée et 9 des femmes
représentent une anémie légère. (Figure 3)
Figure 3. Répartition des femmes
anémiques en fonction du degré de sévérité de
l’anémie.
Figure 3. Distribution of anemic
women in the degree of severity of anemia.
Nous avons révélé que les anémies microcytaire qui viennent en tête avec 54,9 % (soit 61 femmes) et les normocytaires à 45 % (soit 50 femmes), (Figure 4).
Figure
4.
Classification des anémies selon le VGM.
Figure 4. Anaemia
Classification according to MCV.
Le dosage du fer sérique réalisé chez 50 femmes enceintes
anémiques, nous a révélé que 18 femmes, soit (36%) ont un taux de fer sérique
conforme aux normes (50-170
µg/dl), alors que 32 femmes, soit (64%) ont un taux (< à 50 µg/dl) ce
qu’il n’est pas conforme aux
normes; donc elles sont carencées
en fer. (Figure 5)
Figure 5. La répartition des
femmes anémiques en fonction du taux du fer serique.
Figure 5. Distribution
of the whole sample according to serum iron.
Nos patientes sont âgées de 20 à 43 ans. Les résultats
statistiques ont révélé que 36.63 % des femmes anémiques ont un âge compris
entre 26 et 30 ans. Le groupe âgé <20 ans est le moins représenté. (Figure 6)
Parmi les 111
femmes enceintes anémiques: 38 femmes soit (42.18 %) sont primipares,
alors que 73 femmes soit (65.76 %)
sont multipares. (Figure 7)
L’espace inter génésique varie chez les femmes multipares (73 femmes) ente un an et 8 ans,
27 femmes anémiques soit (36,99 %) ont
un espace inter génésique de 3 ans. (Figure 8)
Figure 6. Répartition des femmes
anémiques en fonction de l’âge
Figure 6. Distribution of the
whole sample according to age.
Figure 7. Répartition des femmes
anémiques en fonction du nombre de grossesse.
Figure 7. Distribution of the
whole sample according to number of pregnancies.
Figure 8. Répartition des femmes
anémiques en fonction de l’espace inter-génésique
Figure 8. Distribution of the
whole sample according to intergenesic space.
Parmi les 111 femmes enceintes anémiques 86 soit (77.48 %) n’ont subi aucun avortement, seulement 25 soit (22.52 %) ont subi un, deux ou trois avortements (Figure 9)
Figure 9. Répartition des femmes
anémiques en fonction du nombre d’avortement
Figure 9. Distribution of the
whole sample according to number of abortions.
On a remarqué que 50 (68,50 %) des femmes anémiques n’ont
jamais allaité, alors que (31,50
%) allaitent entre 6 moins et deux
ans. (Figure 10)
Figure 10. Répartition des femmes
anémiques en fonction de la durée de l’allaitement.
Figure 10. Distribution of the
whole sample according to the duration of breastfeeding.
Répartition
de l’anémie en fonction du niveau
d’études
Nous avons remarqué une prédominance des femmes anémiques
ont un niveau d’instruction moyen (42,34%) par contre les analphabètes
représentent une minorité (09.9%) (Figure 11)
En qui concerne la variation du poids des nouveau-nés et
l’apparition de l’anémie au dernier trimestre de la grossesse, il s’est avéré
que tout les nouveau-né avaient un poids ≥ à 2500 g. En effet
aucune corrélation n’a été trouvé entre le poids du nouveau-né et l’anémie
(r = 0,03).
Une légère corrélation négative est notée entre le taux de
l’hémoglobine et le nombre de grossesses (r = – 0,30), mais
pratiquement aucune corrélation n’est notée entre le taux de l’hémoglobine et
l’âge (r = 0,09), le taux de l’hémoglobine et l’espace intergénésique
(r = 0,03), le taux de l’hémoglobine et le nombre d’avortements
(r = – 0,18).
Figure 11. Répartition des femmes anémiques en
fonction du niveau d’études
Figure 11. Distribution of women according to the
anemic level of education
Notre étude a porté sur un échantillon de femmes enceintes
(n=150) toutes suivies au niveau de la maternité de Sidi Bel Abbés, 111
femmes soit 74% parmi les 150, présentent une anémie ferriprive; le reste,
soit 26% n’étaient pas anémiques.
La répartition de notre échantillon en fonction du stade de
grossesse nous a révélé que la prévalence de l’anémie au 1er
trimestre était 6,3% alors au
dernier trimestre, elle était 76, 57%.
La prévalence de l’anémie observée chez les femmes enceintes
à Sidi Bel Abbes (74 %) est proche
de celles révélées par d’autres études effectuées dans des pays en voie de
développement: 50% en Inde (Madan et al., 1990) et 52% au
Nigeria (Fleming, 1990). Cependant, d’autres études réalisées en Afrique
rapportent des prévalences plus faibles: 8% au nord Cameroun (Coulibaly et
al.,
1987), 34% en Zambie (Fleming, 1990), 41% en Tunisie (Hamdaoui et al., 1990), et
environ 45% au Togo (Dop et al., 1987; Dyck. et al., 1987).
La forte prévalence de l’anémie dans la présente étude
pourrait être rapportée au faible niveau d’éducation et à l’absence d’une
supplémentation martiale systématique.
L’augmentation de la prévalence et la sévérité de l’anémie
au cours de l’évolution de l’âge gestationnel, mise en évidence dans le présent
travail et également notée par d’autres auteurs (Xue. et al, 1990; Heng et
al,
1990), concordent avec l’accroissement des besoins physiologiques pendant la
grossesse.
En effet à 3 mois de grossesse; rien ne permet encore
d’affirmer si cette anémie persistera ou alors si tout rentrera dans l’ordre
après une supplementation
(Allen,1994).
L’âge des patientes ne semble pas avoir d’effet sur les
paramètres hématologiques car nous n’avons révélé aucune corrélation entre
l’âge et le taux d’hémoglobine, néanmoins le taux de fer sérique, et le taux
d’hémoglobine sont plus bas chez les femmes âgées de 26 à 30 ans. Ces résultats
sont en accord avec ceux de Meda et al. (1999), qui ont montré
que la prévalence de l’anémie chez
248 femmes du Burkina Faso n’est pas corrélée avec l’âge.
Par opposition; d’autres travaux ont montré que
les femmes enceintes âgées de moins de 20 ans risquaient deux fois plus d’être
anémiques que les femmes plus âgées. (Schol et al, 1994). Il a été montré par ailleurs;
sur un échantillon de 6 648 femmes que le taux d’hémoglobine augmente
significativement à partir de 35 ans. (Galan et al., 1998)
En ce qui concerne le nombre de grossesses; nous avons
trouvé que 65,77% des femmes multipares sont anémiques. Nous avons pu noter que
les grossesses rapprochées (en moyenne 2,8 grossesses) constituent un facteur
de risque.
Selon une étude prospective portant sur 826
femmes enceintes multipares âgées entre 12 et 29 ans, il a été noté que 29,7%
de femmes de l’ensemble de l’échantillon anémiques (Allen,1993).
Par ailleurs; il a été démontré qu’une anémie
ferriprive chez une femme primipare est rare en dehors d’une carence
préexistant d’origine alimentaire ou en rapport avec des menstruations
importantes (Dreyfus et al., 1996).
Les anémies microcytaires sont les plus fréquentes (54,9%)
dans notre étude, ces résultats concordent avec ceux des autres travaux (Organisation
Mondiale De La Santé, 1992; Abissey et Mignonsin, 1991), suivies des anémies
normocytaires (45%). On peut dire que les anémies microcytaires représentent le
type d’anémie le plus répandu dans la population algérienne.
En effet; l’abaissement précoce des réserves
peut s’expliquer par les faibles réserves dès le départ de la grossesse et par
leur mobilisation pour l’augmentation de la masse érythrocytaire maternelle,
tandis que l’amélioration en fin de grossesse, malgré les besoins considérables
du fœtus à cette période, est probablement due à l’augmentation de l’absorption
du fer qui s’installe à fur et à mesure que les réserves diminuent (Svanberg et
al,
1975). Il apparaît néanmoins que cette légère augmentation n’est pas suffisante
pour compenser l’augmentation considérable des besoins.
Chez les femmes multipares, nous n’avons
constaté aucune relation entre l’installation de l’anémie et l’espace
intergénésique (r = 0,04). Chez celles qui ont subi un ou plusieurs
avortements, nous avons relevé une trop faible corrélation négative avec le
taux de l’hémoglobine (r = – 0,18).
Selon les résultats de notre étude, on peut dire
que la supplémentation en fer est une bonne stratégie pour traiter et prévenir
l’anémie pendant la grossesse.
La prévention de l'anémie de la femme enceinte permet à la fois de diminuer la mortalité et la morbidité materno-foetale. En effet, elle doit consister en l'administration médicamenteuse de nutriments visant la fabrication de globules rouges à des femmes en période d'activité génitale.
Il est vrai qu'il n'est pas facile de mettre en place de telles actions du fait du coût et des problèmes logistiques qu'elles entraînent. D'où la nécessité de préciser les femmes les plus exposées pour lesquelles la supplémentation est indispensable, d'encourager l'espacement des naissances, de s'aider d'une bonne éducation sanitaire et surtout nutritionnelle.
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